LE TEMPS
Le temps s’est déguisé en fleur
Laissant petite graine pour le printemps suivant
La roue du temps des printemps
Le temps qui s'impatiente rameute ses grelots,
Fait trépigner l'enfant et sonner le coucou
Le temps d'un instant fou
Le temps se perd aux portes refermées
De la glace et du vent pour quelque sous d'argent
Le temps que l’on attend
Le temps s'étire comme fil sans fin
Sur pelote échappée de nos doigts exigeants
Le temps qui sépare des amants
Vient un temps gribouilleur d'avenir
Qui se fait désirer puis vous plonge au néant
D'où renaîtra le temps d'un rire d'enfant
La mer recommencée; le sillon dans les champs
La rencontre imprévue filant au firmament
Y implanter l'espoir, l'espoir d'un autre temps.
M.L. 2006
2 commentaires:
aime pas le temps - préfère tes vers
J'allais dire quelque chose avant de lire Brigetoun, qui a le don de dire tant en si peu de mots.
Le temps, je l'aime quand il en reste énormément, tellement qu'on ne le compte pas, et qu'il est gentil avec nous, ne nous privant pas de nos êtres chers, mais nous offrant les uns aux autres à aimer, créer, construire.
Zed ¦)
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