mercredi 28 septembre 2011

         LE TEMPS

Le temps  s’est déguisé en fleur
Laissant petite graine pour le printemps suivant
La roue du temps des printemps

Le temps qui s'impatiente rameute ses grelots,
Fait trépigner l'enfant et sonner le coucou
 Le temps d'un instant fou

Le temps se perd aux portes refermées
De la glace et du vent pour quelque sous d'argent
Le temps que l’on attend

Le temps s'étire comme  fil sans fin
Sur pelote échappée de nos doigts exigeants
Le temps qui sépare des amants

Vient un temps gribouilleur d'avenir
Qui se fait désirer puis vous plonge au néant
D'où renaîtra   le temps d'un rire d'enfant

 La mer  recommencée;  le sillon dans les champs 
 La rencontre imprévue filant au firmament
 Y implanter l'espoir, l'espoir d'un autre temps.

M.L. 2006

2 commentaires:

Brigetoun a dit…

aime pas le temps - préfère tes vers

Anonyme a dit…

J'allais dire quelque chose avant de lire Brigetoun, qui a le don de dire tant en si peu de mots.

Le temps, je l'aime quand il en reste énormément, tellement qu'on ne le compte pas, et qu'il est gentil avec nous, ne nous privant pas de nos êtres chers, mais nous offrant les uns aux autres à aimer, créer, construire.

Zed ¦)